Le 14 octobre dernier Radio Fréquence Paris Plurielle lançait une pétition unitaire des radios associatives en appelant à la mobilisation des stations de catégorie A face à la disparition des emplois aidés décidée par le gouvernement..

Depuis la mise en oeuvre  de cette pétition plus de 50 radios associatives ont signé ce texte "sur la base duquel nous avons demandé au CSA de bien vouloir nous recevoir afin d’expliquer la situation réellement catastrophique du secteur". Ainsi, Nicolas Horber et Jacques Soncin respectivement Délégué général de Radio Campus France et Président de Radio Fréquence Paris Plurielle seront reçus au CSA ce lundi 13 novembre à 15h par François-Xavier Meslon, Directeur des Médias Radios au Conseil supérieur de l'audiovisuel. 
"En supprimant brutalement ce dispositif, (…) c’est donc la survie des médias associatifs et non commerciaux, dont les radios libres sont un secteur emblématique et historique, qui est en jeu aujourd’hui" expriment les radios signataires.

Notre deuxième sujet relève de la technique radiophonique. 

Au 1er novembre de cette année, 37 648 sites sont autorisés par l’agence nationale des fréquences est un établissement public administratif qui a pour mission la gestion du spectre radioélectrique en France. Il est utile de savoir que les fréquences radioélectriques appartiennent au domaine public de l'État. C'est donc l'Etat qui a confié à l'Agence nationale des fréquences (l'ANFR) les missions de planification, de gestion de l’implantation des émetteurs, de contrôle et enfin de délivrance de certaines autorisations et certificats radio. C'est l'ANFR qui gère les fréqueces et leur attribution à des sites.

Je disais donc que 37 648 sites ont été autorisés par cette agence, l'ANFR, à émettre. Parmi ces 37 648, 33 355 sont en service, pour la téléphonie mobile très haut débit (4G) tous opérateurs confondus. Au mois d’octobre, les autorisations et mises en service de sites 4G ont poursuivi leur progression : les demandes d’autorisations des sites 4G se sont accrues de 1.2 % et les mises en service de sites 4G ont augmenté de 1.6 %. 

En France, 5 bandes de fréquences permettent désormais de fournir un service 4G. 

1 151 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 700 MHz (+ 0,4 % sur un mois) ; 29 631 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 800 MHz (+ 1,5 % sur un mois) ; 25 319 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 1 800 MHz (+ 2,4 % sur un mois) ; 40 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 2,1 GHz (+ 87,5 % sur un mois) et 24 442 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 2,6 GHz (+ 1,1 % sur un mois). Quatre opérateurs sont concernés par ces mises en service des sites 4G en métropole : Bouygues Telecom (13 902 sites, + 105 en octobre) ;  SFR (13 491 sites, + 214 en octobre) ; Orange (13 332 sites, + 397 en octobre) ; Free Mobile (9 167 sites, + 247 en octobre).

Outre-Mer, 1 770 antennes sont autorisées pour la 4G en application des décisions de l’ARCEP pour le déploiement de la 4G dans 5 zones géographiques.  1 141 sites sont autorisés dans la bande 800 MHz ; 1 306 sites sont autorisés dans la bande 1 800 MHz et  568 sites sont autorisés dans la bande 2,6 GHz.

Le bilan des sites 4G mis en service en métropole s’établit comme suit :

  1. Bouygues Telecom (13 902 sites, + 105 en octobre) ;

  2. SFR (13 491 sites, + 214 en octobre) ;

  3. Orange (13 332 sites, + 397 en octobre) ;

  4. Free Mobile (9 167 sites, + 247 en octobre)

(Information donnée par l'ANFR).

Ce mardi 14 novembre, Nicolas Curien, conseiller du CSA (conseil supérieur de l'audiovisuel) et président du groupe de travail sur la radio a confirmé mardi le coup d’accélérateur donné au déploiement de la RNT en France. Le CSA entend en effet couvrir, en trois ans, la trentaine de villes de plus de 200 000 habitants et les grands axes autoroutiers et routiers du territoire métropolitain pour assurer la continuité de l’écoute de la radio en déplacement. Plusieurs chantiers sont déjà en cours de réalisation. Les émissions via la RNT devraient démarrer, dès le printemps prochain, dans les Hauts-de-France. À Lyon et Strasbourg, les autorisations aux éditeurs devraient être délivrées avant la fin de novembre 2017. Enfin, le dernier appel à candidatures lancé a suscité l’intérêt des éditeurs : pas moins de 70 candidatures sont en cours d’examen pour les régions de Rouen/Le Havre et celle de Nantes/Saint-Nazaire/La Roche-sur-Yon.

Un appel portant sur les zones de Bordeaux et de Toulouse, ainsi qu’une recomposition partielle des multiplex sur les zones de Paris, Marseille et Nice, seront les prochaines étapes du processus, en début d’année prochaine. 

Enfin, les services du CSA travaillent actuellement au mode de calcul de la couverture DAB+ (qui est la norme de la radio numérique choisi en France) afin de déterminer quand sera atteint le seuil de 20% déclenchant les obligations des constructeurs.

Ce dossier de la RNT est assidûment suivie par les radios associatives locales pour lesquelles le développement de la RNT sur le territoire peut s'avérer coûteux. A suivre.

Cette rubrique a été rédigée grâce à la Lettre pro de la radio et son rédacteur Frédéric Brulhatour et grâce à l'Agence nationale des fréquences (ANFR).

L’info radio : les CAE des radios associatives – la RNT – ANFR

Guylène DUBOIS


Guylène Dubois est psychanalyste à Sète et anime deux émissions sur FM-PLUS : Radio divan, pour une psychanalyse populaire et l'Afrique dans tous ses états. Son site internet : http://surledivansetois.com


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