La colère

1/ contexte.

Parlons de la colère.

 Achille, le héros de la guerre de Troie, était connu pour sa colère explosive et sa soif de vengeance. Sa colère a été déclenchée par l’insulte faite à son honneur par Agamemnon, et elle a finalement causé sa propre mort au combat.

 Phèdre, le personnage principal de la tragédie de Racine, est consumée par sa passion et sa colère envers son beau-fils Hippolyte, qu’elle aime secrètement. Sa colère et sa jalousie finissent par causer sa perte.

 Lear, le roi dans la pièce de Shakespeare, est pris de colère lorsque ses filles refusent de répondre à sa question sur qui elles aiment le plus, et il finit par perdre tout pouvoir et toute raison.

La colère peut souvent être destructrice et causer des problèmes pour celui qui la ressent et pour ceux qui l’entourent. Selon la philosophie, la colère est souvent considérée comme une émotion négative qui peut nuire à la santé mentale et physique et perturber les relations interpersonnelles. La psychanalyse, quant à elle, considère que la colère peut être le résultat de conflits internes non résolus ou de blessures émotionnelles non guéries.

Dans les exemples que j’ai mentionnés, la colère des personnages a effectivement conduit à leur perte. Par exemple, dans l’Iliade, la colère d’Achille lui a fait perdre la raison et l’a finalement conduit à sa mort au combat. Dans la tragédie de Racine, la colère de Phèdre a causé sa perte en raison de sa jalousie et de sa passion dévorantes. Dans la pièce de Shakespeare, la colère de Lear l’a poussé à perdre tout pouvoir et toute raison.

Il est important de noter que la colère peut être une émotion normale et naturelle, mais il est important de savoir la gérer de manière saine afin de ne pas causer de problèmes pour soi-même et pour les autres.

2/ psychanalyse.

Selon la psychanalyse freudienne, la colère est une émotion primaire qui peut être déclenchée par une frustration ou une injustice perçues. Freud considérait que la colère pouvait être le résultat de conflits internes non résolus, tels que le conflit entre le moi et le surmoi. La suite sur le site de Lucas Bielli et sur celui de Guylène Dubois.

Radio divan, pour une psychanalyse populaire #22 : la colère

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