Lucas Bielli, psychanalyste à Montpellier et Guylène Dubois, psychanalyste à Sète animent la chronique hebdomadaire Radio divan, pour une psychanalyse populaire. Deux voix pour explorer un sujet psy.

Contexte 

Au sens large du terme , lorsque l’homme vivait de manière primitive, comme par exemple lors du néolithique, ses angoisses était principalement lié au danger de son environnement , que ce soit de part la violence des forces de la nature , la recherche de nourriture et d’abri pour échapper aux bêtes sauvages ou à l’attaque d’autre tribu . Bien entendu , l’angoisse de la mort était déjà présente.

L’apport de l’agriculture a fait baisser l’angoisse devoir chasser ou ceuillir des fruits et légumes sauvage , l’écriture à de même apporté un cadre important car il rassure de part son cadre , permettant une évolution dans la manière de communiquer , dans celle d’être compris .

Bien avant ces apports , la danse , la musique et l’art était pratiqués de manière quasi identique pendant des dizaines de millénaires.

Peut-être pour faire reculer ses sources d’angoisse, l’homme a su se réinventer de bien des manières.

L’angoisse en psychanalyse.

Il y a deux directions , celle d’un objet précis, et celle d’un objet non connu.

Un objet, c’est l’inverse de soi même qui est le sujet. Cet objet, c’est tout ce qui existe et peut être défini, comme une araignée, le vertige, une situation . 

Pour les passionner de physique et de la matière noire, sachez que même une chose non définissable peut aussi être angoissante.

Une chose sans objet

Une chose sans objet, c’est ne pas savoir de quoi on a peur, de quoi on angoisse.

Revenons sur l’angoisse qui possède un objet, qui possède donc un « quoi ». Il existe autant de terme qu’il existe d’angoisse objectal. On parle souvent de phobie , comme l’agoraphobie, l’arachnophobie. Pour parler en terme simple, et définir le réel de ce genre d’angoisse, nous parlons de peur angoissante lorsque nous sommes en face d’une situation, d’un sentiment, d’un être vivant . Le tout peut ce combiner de bien des manières . 

L’angoisse non objectale

L’angoisse non objectale ne possède rien de tout ça , elle foudroie souvent ceux qu’elle touche sans qu’ils aient connaissance du pourquoi. C’est comme si un brouillard enveloppait entièrement l’esprit ne laissant aucune compréhension du pourquoi cela m’arrive.

Il n’y a rien de plus angoissant, que l’angoisse. Demandez à des enfants ce qu’ils pensent des film d’horreur, ils vous répondront que cela donne des cauchemars. Et ils ont raison. L’angoisse, c’est un nerf invisible qui semble être perpétuellement en nous, du début à la fin .

En tant que psychanalyste, je pense qu’il faut assurément traiter ce nerf à vif avec précaution et tendresse dans l’acte de l’échange psychothérapique.  

Radio divan, pour une psychanalyse populaire #9 : l’angoisse.

More Articles for Show: Radio Divan, pour une psychanalyse populaire.

Post navigation