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Jardin d’Isis reçoit un couple de poètes qui vient de Frontignan, Catherine Bruneau et Eric Chassefière, ils nourrissent une passion commune pour la poésie et les arts.
Ils ont avec des amis, créé une maison d’édition Encres Vives et reviennent autour de cette création. Nous allons nous intéresser plus particulièrement à deux publications d’Encres Vives,.
Catherine Bruneau, « Embrasser ».
Chez Catherine j’ai relevé un hédonisme, une sensualité, la présence récurrente, du corps, prégnante de la peinture, des couleurs et des éléments. Ses lignes sont sous-tendues par un questionnement de la présence au monde et son univers poétique se conjugue avec parfois la joyeuseté de l’instant croquée. Vous l’aurez compris les émotions naviguent sous sa plume !
« …Et les pensées vagabondes, arrêtées là/ Comme pétrifiées par les étoiles/ Prises elle aussi dans l’immobilité sans fin »
« Voilà qu’il est question d’une rose/Celle du vent?/ Non, celle du sable/Peut-être… »
Eric Chassefière « Le jardin est visage »
Avec la poésie d’Eric et on entre dans un domaine plus secret, intime, invisible même …Dans l’invisible du chemin constitue la deuxième partie du recueil. L’univers très tendre de ce jardin, bruisse de chants d’oiseaux, de voix, de pluie. L’auteur nous entraîne à sa suite dans l’ombre du jardin, le poète observe, ressent, est en harmonie avec la nature qui l’englobe. On navigue des premières lueurs de l’aube jusqu’au couchant dans les paysages de ce jardin, on entre dans une douce rêverie, faite de caresses du vent, de lisières, d’ondulation de feuillage, de reflets, de rives et sur le chemin de la mémoire…
« Se replier au seuil, là où la voix est chant, où est présence le jardin… »
« On entend le murmure de l’enfant, perdu dans les langues du sommeil… »