Lundi 12 mai 2025 sur RADIO FM PLUS 91fm Montpellier l’émission Traces de Lumière de 11h à 12h est consacrée à Jean JOUBERT, Longtemps j’ai courtisé la nuit (rediffusion samedi 17 mai 2025 de 11h à 12h–possibilité d’écouter l’émission par internet et ensuite en podcast (https://www.radiofmplus.org/?s=traces+de+lumi%C3%A8re)

Jean Joubert nous a quittés en 2015. Sa voix nous manque, « c’est en silence désormais » qu’il nous parle. Mais avant de partir, le poète a pris soin d’adresser à ses amis les poèmes qu’il écrivait au fil des jours, depuis la publication de L’alphabet des ombres, comme autant de lettres pour conjurer l’absence. Ce sont ces poèmes inédits, fidèlement rassemblés, qui constituent ce livre. Pour avoir longtemps « courtisé la nuit », le poète n’ignore pas celle qui « s’avance à pas de louve ». Mais son inquiétude est ailleurs, dans la brutalité qui s’est emparée du monde, la violence faite aux femmes ou le « grognement des tueurs souterrains », menaces auxquelles il objecte une « promesse d’aube » et un « parfum d’enfance », fidèle en cela aux vœux de son premier recueil, Les Lignes de la main.

Extrait :

« Le temps mincit.
La nuit apprête ses linceuls.
Respire encore un peu
le parfum du soir.
Dans ta main qui écrit
rassemble les derniers désirs. »

Son quatrième roman L’Homme de Sable (Editions Grasset) a obtenu le prix Renaudot en 1975, Les Poèmes : 1955-1975 (Editions Grasset) Prix de l’Académie Mallarmé en 1978, et Les enfants de Noé  le prix de la Fondation de France en 1988 pour le meilleur roman pour la jeunesse paru aux Editions L’Ecole des Loisirs. 

Dans l’histoire de la poésie française Robert SABATIER écrit à propos de Jean JOUBERT : « A l’écoute du mystère, solaire et nocturne, JOUBERT, en peintre et en musicien, célèbre les noces de l’homme et de la terre, parcourt l’autre versant du réel, fait mieux voir les êtres et les choses selon leur dimension de temps. Par-delà l’inquiétude de la beauté, l’angoisse du devenir, le poète (l’homme) apparaît calme et confiant, assuré de trouver en lui-même des éléments de survie. Et surtout, il y a ce qui dépasse toute tentative de description d’une poésie ; cette joie panique de l’imaginaire, cette création et ce renouvellement incessants qui sont la vie même. »

Poète, romancier-Prix Renaudot en 1975 pour l’homme de sable

Son œuvre contient des poèmes, des récits, des contes et des romans

Traces de lumière : Jean JOUBERT, Longtemps j’ai courtisé la nuit

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