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4 commentaires sur “Traces de lumière : Louis Aragon, les yeux et la mémoire

  1. Bel hommage à ce très grand poète qui a sans doute trop aimé l’espérance. Pierre de Ronsard écrivait déjà:
    Cesse tes pleursmon livre, il n’est pas ordonné
    Du destin que mon vif tu sois riche de gloire
    Avant que l’homme passe outre la rive noire
    L’honneur de son travail ne lui est pas donné.
    La belle voix chaude de notre amie Viviane a donné au désir de paix du poète Louis Aragon une sensualité qui nous rendait encore encore plus évident la cruelle inutilité de la guerre.

  2. Bel hommage à ce très grand poète qui a sans doute trop aimé l’espérance. Pierre de Ronsard écrivait déjà:
    Cesse tes pleursmon livre, il n’est pas ordonné
    Du destin que mon vif tu sois riche de gloire
    Avant que l’homme passe outre la rive noire
    L’honneur de son travail ne lui est pas donné.
    La belle voix chaude de notre amie Viviane a donné au désir de paix du poète Louis Aragon une sensualité qui nous rendait encore plus évidente la cruelle inutilité de la guerre.

    1. Merci pour ton commentaire-Louis ARAGON écrivait : « J’appelle poésie cet envers du temps, ces ténèbres aux yeux grands ouverts, ce domaine passionnel où je me perds, ce soleil nocturne, ce chant maudit aussi bien qui se meurt dans ma gorge où sonnent à la volée les cloches de provocation…
      J’appelle poésie cette dénégation du jour, où les mots disent aussi bien le contraire de ce qu’il disent que la proclamation de l’interdit, l’aventure du sens ou du non-sens, ô paroles d’égarement qui êtes l’autre jour, la lumière noire des siècles, les yeux aveuglés d’en avoir tant vu, les oreilles percées à force d’entendre, les bras brisés d’avoir étreint de fureur ou d’amour le fuyant univers des songes, les fantômes du hasard dans leurs linceuls déchirés, l’imaginaire beauté pareille à l’eau pure des sources perdues. » Dans Pablo mon ami, Louis ARAGON dit à Pablo NERUDA :
      Nous sommes les gens de la nuit qui portons le soleil en nous
      Il nous brûle au profond de l’être
      Nous avons marché dans le noir à ne plus sentir nos genoux
      Sans atteindre le monde à naître.

  3. Merci de ta fidélité – et ce partage poétique -HUGO est bien un poète visionnaire – ton texte nous touche beaucoup

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