Dans cet Arrêt aux pages, Nathalie Bouly reçoit Alain Glykos pour son livre « Un message caché selon Holbein.

« En 1533, l’Europe connaît un séisme politique et religieux. Henri VIII, le roi d’Angleterre, décide de divorcer d’avec Catherine d’Aragon et d’épouser Anne Boleyn. Il se heurte à un refus du pape Clément VII. François 1er saisit l’opportunité d’un rapprochement avec l’Angleterre dans le conflit qui l’oppose avec l’empereur Charles Quint. Il dépêche auprès d’Henri VIII un ambassadeur, Jean de Dinteville, chargé de lui porter un message dans lequel il promet d’intercéder auprès du pape en échange du soutien du souverain anglais.
Cette partie d’échec entraîne la création par Henri VIII de l’Eglise anglicane. Le peintre Holbein le jeune jouit alors à la cour d’Angleterre du statut de peintre officiel. Jean de Dinteville fait sa connaissance. De cette rencontre va naître le célèbre tableau Les Ambassadeurs. Dans ce chef d’oeuvre, Holbein convoque les sciences et les arts de l’époque, et parsème le tableau d’indices qui évoquent la situation politique du moment.
Il y ajoute une forme flottante et énigmatique : une anamorphose. Que voulait-il signifier en peignant ce message masqué ? »

Arrêt aux pages : Alain Glykos, « Un message caché selon Holbein

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