Nathalie Bouly rencontre Philippe Vinard pour son roman Mistigris.
« Le mistigri, c’est le nom des mauvaises cartes. Elles sont nombreuses dans cette vieille famille protestante : certaines héritées depuis des générations, d’autres reçues par malchance et d’autres encore données en croyant faire du bien ou en voulant faire du mal. Les uns les enfouissent dans le silence, les autres les combattent avec courage ou les refilent en douce à d’autres.
La mère, le père, les deux fils et la fille, chacun raconte son jeu. Après la mort ou en fin de vie, la parole se libère. Les souvenirs drôles ou tragiques se bousculent. La violence, la dépression, l’autisme côtoient la tendresse, la poésie et le rire. Les occasions manquées et les chances saisies donnent à chacun un sentiment de liberté. Les témoignages se croisent, divergent, s’opposent et se rejoignent. »
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Émission passionnante comme l’est la vie de P.V. Il faut lire Mistigris qui est un texte choral bouleversant et un défi, une sorte de « pari d’écriture », pas évident mais gagné à 100%.