21 édition du festival des musiques du Monde, FIESTA SETE.

Au théâtre de la Mer à Sète, et dans les communes du bassin de Thau-Sète

avec Roy Ayers et Saun Kuti, Fatoumata Diawara et Hindi Zahra, Joe Baatan et Setenta, et bien d'autres

C’était il y a vingt-et-un ans… le ti punch était plus à la mode que le mojito, et Wim Wenders ne s’était pas encore entiché de papys cubains qui ne tarderaient pas, dans le sillage de son Buena Vista Social Club, à chavirer les plus grandes scènes internationales. Mais la toute jeune association Métisète ne jurait déjà que par les rythmes afro-cubains. En 1997, étourdi par une petite brise de mer, José Bel, Monsieur Open Music, disquaire mythique à Sète (de 1975 à 2002), passionné de musique et militant culturel au sein des maisons de jeunes et ciné-club décide de prolonger son amour pour la musique en créant un festival qu'il dirige encore à ce jour bénévolement. Accompagné de quelques locos locaux tout aussi passionnés ils ont décrété que la Corniche sétoise valait bien le Malecon havanais, et que le temps était idéal pour mettre à flots le festival Fiesta Latina. La voile latine les a ensuite poussés vers d’autres rivages, de l’océan Indien à l’Afrique en passant par les Balkans : tout un monde de musiques que le festival, judicieusement rebaptisé Fiest’A Sète, n’a de cesse d’explorer depuis pour vous en faire partager les richesses.

C’était il y a vingt-et-un ans, et le monde n’était pas encore à portée de clic. Car certes, on peut aujourd’hui, sans quitter son fauteuil, découvrir un groupe underground de Kinshasa ou même assister au concert d’un artiste culte pakistanais disparu depuis quinze ans. Mais essayez donc, face à votre écran d’ordinateur, de goûter cette étourdissante brise de mer, et la douceur d’un soir d’été sublimée par une langue inconnue ; essayez donc, grâce à internet, de taper dans la main d’une légende de la trempe de Bootsy Collins ou Nile Rodgers, de danser au milieu des musiciens de Toto La Momposina, de croiser le regard chaleureux et le sourire radieux de Boubacar Traoré. Essayez donc, de ressentir l’émotion de la rencontre, la douce vibration de la fête partagée, l’intensité de la musique vivante. Pas gagné…

Oui, musiques vivantes plutôt que musiques du monde tout simplement parce que celles que nous chérissons parlent au présent de notre monde d’aujourd’hui. Nos choix restent ainsi guidés, pour l’essentiel, par une certaine idée de la modernité, du métissage et du mouvement. Rien ne nous enthousiasme autant que les propositions musicales aux saveurs inédites, les mixtures les plus audacieusement relevées, à condition que qualité et plaisir soient au rendez-vous !

infos supplémentaires : le site du festival

 

[FESTIVAL]- Fiesta Sète, du 22 juillet au 07 août

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