Sylvie Anahory nous emmène avec le journal de Paco dans l'univers de la Guerre civile espagnole. Paco, enfant de petit séminaire renoncera à ses voeux et choisira le combat auprès des Républicains dès le mois de juillet 1936. Sylvie Anahory choisit de publier le journal tenu par Paco, journal découvert 50 ans plus tard par son petit-fils François, cinéaste.

Quelques extraits :

 

Page 59 : J'ai à peine connu mes parents : je n'ai partagé leur vie que pendant cinq ans, plus les étés où je travaillais la terre à leurs côtés. J'ai parfois l'impression qu'ils m'ont abandonné à l'Eglise. Frêle et chétif, j'étais une charge pour eux. Surtout pour mon père que je ne pouvais aider. Alors un matin de septembre 1922, il a préféré me laisser partir avec ma jeune tante Juana, la dernière des cinq sœurs de ma mère.

Page 81 :

Dès mon arrivée,, au grand séminaire, on m'attribua une cellule et je réalisai que ce serait la première fois que je dormirais seul dans une chambre.

Page 127 : Louisa ne m'arrêta pas, elle m'incita même à poursuivre en me caressant à son tour, moi qu'on n'avait jamais touché depuis mes 6 ou 7 ans, sauf pour une bourrade amicale. … Mon trouble devint extase puis jouissance : j'avais gagné un corps, mon corps.

Page 137 :

  Ce n'est plus la révolution. Je suis las de la guerre et du froid

aucune_terre_ne__5819dbcb39a2fAucune terre ne sera mienne / Sylvie Anahory. – Editions Cairn, 2016. – 268 p.

Arrêt aux pages – Aucune terre ne sera mienne par Sylvie Anahory

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