La ville de Montpellier est une ville chargée d'histoire. Une histoire liée à sa Faculté de médecine, à ses savants – et cela nous continuons à le découvrir grâce à la série d'émissions de Valdo Pellegrin, lui-même scientifique et historien notoire de Montpellier. – Aujourd'hui, nous allons appréhender les liens de Montpellier, au 18ème siècle avec l'Italie et Venise. Pour cela, j'ai le plaisir de recevoir l'auteur Jean-Luc Fabre.

Jean-Luc Fabre, vous venez de publier aux éditions Privat de Toulouse, un roman d'enquête historique La Vénitienne des pénitents blancs. Jean-Luc Fabre, vous avez déjà publié des romans, notamment aux éditions de Borée. Avaient-ils les uns ou les autres cette dimension d'enquête, de polar, comme l'indique l'éditeur pour La vénitienne des pénitents blancs ?

Ce roman associe plusieurs univers : la botanique et la médecine, la faïence, les liens entre Montpellier et Venise, et la religion avec la présence de l'intendant de Basville à Montpellier. Commençons peut-être si vous le voulez bien par la présence de Basville. Nous sommes en 1709 et la religion protestante n'est pas en odeur de sainteté avec Louis XIV et ses sbires.
Vous n'hésitez pas à décrire les tortures que cet intendant n'hésitait pas à exécuter lors des questionnaires.

En ce début du 18ème siècle, vous nous faites aussi entrer en Faculté de médecine avec François Gigot de Lapeyronnie et la dissection des corps.

Religion, médecine et aussi la botanique avec Pierre Magnol, qui est le directeur du Jardin royal des plantes et professeur de botanique au Collège royal de médecine.

En lien avec la médecine, il y a les apothicaires qui ont besoin du travail du potier, de la faïence. Et là vous évoquez, vous nous faites partager le monde des ateliers de faïence, avec Jean Vayssette, apprenti faïencier dans l'atelier de maître Ollivier au faubourg de Courreau.

Nous avons évoqué dans une première partie le montpellier de 1709, ce tout début du 18ème siècle. Alors que vient faire Venise avec Gigot de Lapeyronie, les ateliers de faïence, la botanique ?

Nous avons à peine évoqué l'intrigue. Rappelons qu'il s'agit d'un meurtre, le meurtre d'une femme masquée, meurtre dont l'assassin va être découvert grâce à la perspicacité d'une jeune femme Espérance qui débarque à Montpellier. Auriez-vous envie de faire d'Espérance une enquêtrice vedette de vos futurs polars historiques ? Elle est attachante cette Espérance.

Arrêt aux pages, Jean-Luc Fabre : La Vénitienne des pénitents blancs

Guylène DUBOIS


Guylène Dubois est psychanalyste à Sète et anime deux émissions sur FM-PLUS : Radio divan, pour une psychanalyse populaire et l'Afrique dans tous ses états. Son site internet : http://surledivansetois.com


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