Jardin d’Isis reçoit Rabia, elle nous parle de son recueil ‘ L’homme qui passe’ paru en septembre 2019 aux éditions n et b poésie
L’homme qui passe rejoindra la phrase monde, c’est à cela que nous invite Rabia
Le cadre : une cour d’école elle convoque le monde dans cette cour d’école-
L’homme qui passe est un récit autobiographique poétique, Rabia va sur les traces de son enfance à la recherche des reflets d’hier, Je cherche encore aujourd’hui à retrouver ce qui me ramènerait sans transition vers ce goût de l’enfance , c‘est pourtant là dans cette cour de récré que les racines peuvent se mélanger. Elle parle du quartier et dit : c’est là que j’ai compris l’importance de la mixité sociale, je l’ai vécue de l’intérieur.
Elle interroge ces cortèges de l’exclusion et met en parallèle les différents types d’exclusion, les fait vivre, se rencontrer ces naufragés de la vie. Elle questionne le déséquilibre d’une époque pleine de son errance , alors que le monde regarde ailleurs et la justice se tait.
Ces reflets d’hier sont des portes d’entrée vers les problématiques d’aujourd’hui, les changements économiques, le naufrage d’hier mais aussi celui qui se vit à l’heure actuelle. Le monde regarde ailleurs, l’histoire se répète…

Jardin d’Isis : 10 Juin-Rabia, L’homme qui passe

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