• Jacqueline Lou Paris est Née à Meknès, elle raconte : « Je passe avec mes frères et ma sœur un petit bout de mon enfance dans la brousse malgache puis en France dans plusieurs régions. Je lis beaucoup dans cette enfance nomade. Je me suis apprise seule à lire très vite, avide des personnages qui peuplaient les histoires dont je voulais connaître la fin avant de laisser ma lecture que mes parents me demandaient d’arrêter pour revenir dans les activités de la famille. Avant même de savoir lire et écrire, je me rêvais déjà « écrivaine ». je croyais que par les livres on vivait plus, plus haut, plus large. Dans ma dernière tranche de vie, je souhaite m’immerger entièrement dans l’écriture, la lecture, et la peinture.
• Dans ce recueil de poèmes minuits, de suite le lecteur est happé par les lueurs de la nuit, les lampadaires, le reflet sur l’asphalte mouillé, il perçoit les bruits, entrevoit la vie derrière la vitre, elle nous éclaire quant à ce qui a été sa démarche nocturne lors du confinement et qui a abouti à l’écriture de ces poèmes ? Elle dit quelques mots des photos et illustrations réalisées par elle et par d’autres artistes et qui accompagnent lecture des poèmes: « Mes rêveries étaient en lien avec ce que je voyais dans la nuit. Soit je prenais une photo, soit je trouvais une de mes peintures déjà faite pour en illustrer l’atmosphère ».
• Elle nous parle aussi de ses initiatives dans le domaine des ateliers d’écriture et de rencontres poètes-artistes qu’elle organise et auxquelles elle est très attachée.
• Belle rencontre poétique sur les pas d’une enfance, qui nous mène du désert aux rues du Montpellier nocturne du confinement !

Jardin d’Isis : 17 Février 2022, Minuits-poèmes- Jacqueline Lou Pâris

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un commentaire sur “Jardin d’Isis : 17 Février 2022, Minuits-poèmes- Jacqueline Lou Pâris

  1. Belle voix claire et parfaitement audible de Jacqueline Lou Paris, née à Meknès la porte impériale du désert et qui par sa poétique est restée un peu fille des sables, de la lune et des parfums de la nuit. Chaque être humain est une page d’histoire et il n’y a guère que l’art qui puisse lever une partie du voile sur cette longue et interminable récit qui fait le tissu de nos vies. Encore une fois merci à Marie-Agnès Salehzada d’accueillir ces voix de Montpellier et de donner aux poètes de l’ombre l’accès à la lumière.

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