Je suis heureuse de recevoir aujourd’hui et de présenter pour nos auditeurs, dans jardin d’Isis, Brune Sapin.

Elle nous présente son recueil de poésie « L’âge des os » paru en mars 2024 aux éditions « Chloé des Lys ».

Elle « entre là où l’inspiration vient des trous d‘air ».

Elle dit : « Seul survit le cœur secret…. »

Elle a des formules qui touchent et retiennent l’attention : « L’avenir a le teint haletant…. »

On ressent beaucoup d’interrogations, d’hésitations, d’incertitudes, ce recueil se présente pour moi comme un questionnement dans lequel elle invitez le lecteur….

  1.  On a beau dire

– et rien à dire,

rien n’est perdu –

On a beau sentir l’écorce, parfois – On a beau – On a beau chercher – On a beau idéaliser les futurs –

ne me décrochez pas de là. »

 Quelques élements Biographiques parus sur le site Chloé des Lys :

 « Depuis la parution de mon premier livre édité en 2017 aux Éditions Chloé des Lys, l’Écriture s’est faite de plus en plus urgente. De rencontres en ateliers d’écriture créative, alors que j’avais découvert l’année précédente la poésie contemporaine qui fut pour moi une révélation, je cherchais à oser dans le métier d’écrire – et à prendre confiance dans ce qui s’écrivait. Pour que la Vie continue d’être ce qu’elle peut paraître : la révélation d’un tourbillon, des profondeurs aux envolées, qu’il s’agit de traduire, en mots comme en photographies. Je suis quelqu’un qui écris pour respirer, et qui respire mieux en écrivant qu’en timides paroles, de mon mieux et vaille que vaille. (Brune Sapin)

La Langue des Flammes, les Carnets d’Entretemps et les Éclats de Pensée Pure, sont trois recueils issus d’une même recherche d’une langue qui soit assez proche de la manière dont se présente à nous notre pensée. En cela ils formaient un Cycle à part entière. Par « cycle », j’entendais « cirque », « crique » voire « crypte », ce que signifie « l’âge des os », celui que l’on choisit de donner à sa carcasse plutôt qu’un compte exact bien trop relatif à la porosité du temps. Il fallait qu’une boucle, parce qu’elle avait été ouverte, puisse en arriver à se refermer, de la passion à la « pensée pure ». Il semble avec cette parution, qu’elle soit bel et bien bouclée.

Jardin d’Isis, 18 Avril – Brune Sapin

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